Qui a des oreilles, qu’il entende ce que dit Jésus : « parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste et cependant le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui ! » « Les prophètes et la Loi ont prophétisé jusqu’à Jean ». Et Jean a montré Celui qui devait venir, celui qui vient, qui est là. Il conduit à Jésus, puis il s’efface, se retire, laisse prendre sa vie par des violents, et se réjouit, non de la violence, mais de Celui qui est là. : « Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux il se tient là, il entend la voix de l’époux et il en est tout joyeux. Telle est ma joie, elle est parfaite. » (Jean 3, 22ss)
Que nous dit Jean aujourd’hui ?
« Quand vous n’aurez plus sur les lèvres que l’infinie litanie des désastres,
Quand vos yeux s’arrêteront sur un ciel verrouillé et une terre à l’abandon,
Quand vous plierez sous la bourrasque des illusions perdues
Et quand vous vous laisserez gagner par la froidure du dedans,
Accueillez seulement une parole qui vient briser les évidences :
De l’humain, une autre version est possible,
L’hiver des cœurs abrite une promesseEt la lumière attend de naître sous vos pas,
Dans le terreau de votre fragilité reconnue. »
Qui est le plus petit dans le Royaume, plus grand que Jean ? N’est-ce pas Celui-là même qui est annoncé, que nous attendons et accueillons ? Et n’est-ce pas ceux qui entendent sa parole et marchent sur ses traces ?
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