La Sagesse aime se réjouir avec les hommes.
L’Ecriture nous le dit dans le livre des proverbes :
« Je fus maître d’œuvre à son côté,
Objet de ses délices chaque jour,
Jouant en sa présence en tout temps,
Jouant dans son univers terrestre ;
Et je trouve mes délices parmi les hommes. » Pr 8, 30-31
Jésus aime contempler la vie des humains et son regard nous invite à traverser les apparences, les on-dit et toute forme de préjugé.
Lui le Fils de l’homme ne choisit-il pas de partager la vie des publicains, des pécheurs, des femmes et de toute personne impure de par la maladie, l’infirmité ou la réputation.
Jésus nous invite à « traverser les apparences », à oser la rencontre, qui ne laisse pas indemne mais vulnérable, car touché (vulnus) par la vie de l’autre, le partage du désir qui l’habite, désir de relation, désir d’aimer davantage que celui d’être aimé.
Jean Baptiste est bien précurseur du Fils de l’homme, Celui qui vient, le nouvel Elie qui doit revenir et son existence d’ascète au désert et de prédicateur exigeant oriente vers un Autre. Celui-là goûte les joies lumineuses, le repas, l’amitié, la conversation et aussi les épreuves, et le deuil jusqu’à pleurer l’ami parti trop tôt.
A nous aujourd’hui, d’aiguiser notre regard pour voir dans notre monde désorienté la Sagesse à l’œuvre qui trouve ses délices parmi les hommes.
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