« Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs! Et justice a été rendue à la Sagesse par ses oeuvres. »
Notre Dieu Saint et Tout-puissant est descendu jusqu’à nous. Il s’est fait l’ami des plus pauvres, des petits et des rejetés, des méprisés et des impurs! Lui qui n’a pas connu le péché a revêtu notre corps de péché » pour nous conformer à son corps de gloire ».
A la question des juifs : « Que devons-nous faire pour travailler aux oeuvres de Dieu?, Jésus répond : » L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en Celui qu’il a envoyé » (Jn 6/29). Croire en Jésus, c’est croire en ce qu’il est en vérité, l’Envoyé de Dieu, non selon la sagesse du monde, qui a tendance à regarder les êtres d’en haut, mépriser les pécheurs et écraser les faibles et petits, mais selon la sagesse du Dieu humble et pauvre, exercant sa toute-puissance dans son Amour miséricordieux et son pardon sans mesure.
Ces pauvres que Jésus aimer, ne sont-ils pas autour de nous aujourd’hui? Ce cri des désespérés et des réfugiés frappe-t-il à la porte de nos coeurs? Ces âmes noyées dans la violence, vendues au terrorisme et esclaves de la mort nous poussent-elles à la supplication envers la miséricorde divine ou nous enferment-elles dans la peur et le pessimisme?
Quelle sagesse prônons-nous, celle de Jésus ou celle du monde?
En ce temps de l’Avent, demandons la vraie sagesse de l’Esprit qui nous fait entrer dans la logique de l’Amour, car « c’est par la folie du message qu’il a plu à Dieu de sauver les croyants » (Rm 1/21).
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