Jésus rend grâce à son Père de ce qu’Il s’ouvre aux petits et aux humbles, à ceux qui ouvrent leur main et leur cœur pour recevoir, grandir, œuvrer, donner ce qu’un Autre leur donne en plénitude. Ils ne font rien d’eux-mêmes, ils se laissent guider par Celui qui aime par-dessus tout.
C’est le chemin que Jésus nous propose d’emprunter à sa suite, en relation au Père, car lui, Jésus, s’en remet totalement à son Père.
Puissions-nous y découvrir la Vie en plénitude.
Un commentaire
Celui qui aime par-dessus Tout ne peut-être que bienveillant pour les uns et pour les autres. En cachant aux sages et aux savants, ce qu’il révèle aux Tout-petits, l’homme finit toujours par se heurter à une limite de non savoir, à une obscurité d’où le besoin de lumière et la possibilité de faire un chemin de conversion. Dans le cas contraire les suffisants resteraient toujours dans l’errance en confondant leur propre gloire et la Gloire du Père, ils ne deviendraient jamais fils.
Ce qui me semble admirable dans cette péricope c’est peut-être le parallélisme des « Tout ». En effet on peut entendre « Tout » petit comme petit en « Tout » en particulier pauvre dans la Foi et misérable en Amour. Aussi « Tout » ce qui a été reçu du Père nous est donné en héritage par le Fils et vient comblé le » Tout »petit-petit en Tout . Une phrase de Christian Bobin peux éclairer ma pensée : « Celui qui n’a pas connu l’Absence ne connaît rien à l’Amour mais celui qui a connu l’absence a fait l’expérience de son néant » un néant infini que seul la Goire de D.ieu peut combler.