Voilà qu’à un moment critique, après s’être lamenté sur ceux qui l’écoutent sans vraiment prêter attention à ce qu’il dit, et sans lui faire confiance, Jésus, en un dialogue-prière, s’adresse au Seigneur du ciel et de la terre, en l’appelant « Père ». Il reconnait que son œuvre demeure cachée aux possesseurs de savoirs, mais elle se dévoile aux petits enfants, et :
« C’est ce bonheur qui est devant toi, Père. »
Comme nous désirons être dans ce bonheur-là !
C’est ce que nous offre le Fils à qui tout a été donné, transmis. Lui-même nous choisis pour nous le partager, alors que nous croulons sous des charges qui nous épuisent.
Abandonnerons-nous nos fardeaux auxquels nous sommes finalement plus attachés que nous l’admettons, pour prendre le joug du plus doux et plus humble des enfants de Dieu et des hommes ? Son joug, notre repos, allège tous nos quotidiens.
Porter avec toi le fardeau des jours
c’est porter sans ployer
ne perdre sous la contrainte ni rêve ni dignité
et avancer debout, hissés par ta Parole
Prendre ton joug, poser le mien
c’est renoncer à porter plus que le nécessaire
accepter mes limites, ne plus croire en la fable
du monde entier pesant sur mes seules épaules
Porter ton joug avec des frères
c’est compter sur ta sagesse répartie dans ce monde
sur tes forces allouées à chacun d’entre nous
et avancer ensemble en portant le même joug.
MMC
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