L’appel est adressé à tous mais qui aura « des oreilles pour entendre ? » :tous ceux « qui peinent et ploient sous le fardeau » !
Nous savons que l’Evangéliste fait ici allusion au joug de la Loi, si pesante quand elle écrase les « petits », quand elle est détournée de sa force vivifiante, quand elle est érigée en principes abstraits, impropres à alléger tourments et angoisses de ceux qui ont perdu le chemin d’espérance.
Et Jésus décline son identité pour révéler la vérité de son appel : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur ».
Voici le porteur des Béatitudes : il habite leur espace, elles proclament son nom.
Comment ne pas entendre son appel puisque Jésus se livre à nous, pauvre parmi les pauvres ?
Comment ne pas le choisir pour Maître et pour Ami, quand lui, le premier, recherche notre compagnie ?
« Si vous vous habituez à le contempler près de vous avec amour, vous ne pourrez plus vous en débarrasser, il ne vous manquera jamais, vous l’aurez toujours et partout à votre côté ».
« Portez sur lui le regard de l’âme… Car, lui ne vous perd jamais de vue. »
« Voyez comme il a remporté cet immense royaume, qu’il veut tout entier pour vous, en même temps qu’il se donne lui-même à vous ! »
« Dites-lui : Marchons ensemble, car j’irai partout où tu iras, je passerai partout où tu passeras. » (Thérèse d’Avila)
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