Revenons à l’origine du jour du sabbat : « Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il le sanctifia puisque, ce jour-là, il se reposa de toute l’œuvre de création qu’il avait faite. »
Dieu se reposa, il posa, prit distance pour s’émerveiller, contempler. Dieu bénit le jour où la contemplation suit la création : Dieu ‘dit du bien de ce jour’ – stand by. A quoi cela sert-il de créer, développer, investir, produire, s’il n’existe pas un moment, une minute, une seconde pour regarder, ouvrir les yeux et les oreilles à ce que nos intelligences ont conçu et nos mains produites ?
Après ce jour de repos, il est écrit ceci : « aucun buisson n’était encore sur la terre, aucune herbe n’avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol. ». Il crée l’Humain et espère de lui ce mouvement création-contemplation. Et la problématique arrive quand l’Humain tourne une attitude, une dynamique, une règle de vie en interdit. Dieu n’a pas dit qu’il était interdit ; mais il s’est posé dans une attitude de naissance, de croissance.
Aujourd’hui, Jésus interpelle le regard tordu des pharisiens et il interroge nos regards, nos sens, nos positionnements. En cette période de vacances, bénissons le sabbat, bénissons un temps de repos pour contempler, éveillons-nous ….
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