Les pharisiens fomentent un attentat contre Jésus, parce qu’ils s’attachent à la lettre de la Loi et que l’activité de l’homme de Nazareth dérange l’ordre que ces docteurs ont établi. Jésus va être condamné à mort parce qu’il donne la vie le jour du sabbat. Pour les pharisiens, la loi est prioritaire par rapport à la vie, alors que pour Jésus, la loi est au service de celle-ci. L’attachement au religieux et à ses normes est donc capable d’enfreindre l’interdit fondamental du meurtre !
Les foules suivent Jésus parce qu’il guérit les malades. Elles n’ont que faire des querelles théologiques, elles veulent trouver la santé et la vie, et elles ont bien raison !
Mais alors, pourquoi Jésus rabroue-t-il ceux qu’il guérit, au lieu de les envoyer annoncer les merveilles dont ils sont les témoins ? La parole d’Isaïe nous oriente : Mon Serviteur fait connaître aux nations la justice, il ne cherche pas querelle, ne crie pas, n’écrase pas ce qui est fragile et faible jusqu’à ce que triomphe la justice.
Et en ce jour de Sabbat où Jésus guérit un homme, la justice commence à se révéler … il lui faudra accomplir toute sa course jusque sur la Croix pour qu’elle triomphe en plénitude.
Voilà l’appel de l’Evangile pour nous aujourd’hui, à la suite de Jésus, comme le serviteur d’Isaïe, fuyons toute querelle, tout cri, toute violence, n’éteignons pas la vie, protégeons le faible qui vacille, jusqu’à ce que triomphe le Soleil de Justice !
Un commentaire