Une parabole, nous ne finissons jamais d’en faire le tour. Nous y trouvons toujours quelque chose de nouveau, selon notre ouverture à l’Esprit Saint, selon l’aujourd’hui de notre pèlerinage à la suite du Christ.
Je voudrais m’arrêter sur le double aspect de ces deux paraboles, celui du « petit » et celui du « caché ». L’action de l’Esprit dans l’être humain se fait souvent sans bruit, de manière cachée, discrète, invisible aux yeux de la chair, et surtout patiemment. L’homme, par sa nature, ne sait pas attendre, surtout de nos jours, il veut tout tout de suite, comme de presser le bouton d’un ordinateur : il faut maintenant : arrêter la guerre, abolir Corona, rendre justice à tel peuple, progresser dans une telle vertu, devenir un saint… C’est à l’encontre du travail de Dieu en nous et dans le monde. La Bible nous le montre, ainsi que l’histoire et la vie de l’église. Souvent nous avons du mal à attendre l’intervention du Seigneur car nous avons besoin de voir immédiatement les fruits… Or, combien de saints ont mené une vie apparemment ordinaire, mais leur sainteté a éclaté au grand jour après leur mort… La petite Thérèse en est un bel exemple! et tant d’autres!
L’Esprit marche à nos pas, il ne force pas, ne brusque pas, ne devance pas la maturité des épis, et surtout ne fait pas de bruit, mais son action est efficace et elle se révèle au moment voulu. A nous de tenir dans la confiance et l’espérance, avec un coeur pauvre et petit, humble et contrit!
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