Le royaume des cieux est comparable à…
Est-ce que nous pouvons comparer un champ de X mètres avec une graine de quelques milligrammes ?
Qu’elle profondeur de confiance et quel regard de foi a cet homme pour cette petite graine ! C’est formidable ! Peut-on avoir la même confiance et le même regard pour accomplir les petites tâches quotidiennes ? Si oui, heureux sommes-nous.
La confiance et le regard de foi de cet homme n’ont pas été dans l’esprit de comparer la grandeur d’un champ par rapport à la petitesse d’une graine. Mais dans la certitude qu’avec le petit peu qu’a cet homme, il peut transformer cette petitesse en grandeur. Le plus important c’est qu’à cette petitesse, on lui fait confiance. Cette confiance va dans la certitude d’un risque qu’elle ne va pas remplacer par sa croissance le grand champ et elle va prendre sa juste place dans la mesure de ce que nous lui offrons. Cette place dans le texte n’est pas conditionnée, elle est libre. Le semeur sème sans condition, mais plein de confiance, il se confie à sa croissance et au sol qui la fait grandir. Il a la certitude qu’ils vont s’entendre car ils sont libres et responsables de leurs actes. Le plus important c’est que la graine soit épanouie, et donne beaucoup de vie, et que le sol puisse contenir sa vie avec plein d’amour, plein de générosité.
Si un jour nous sentons que la vie nous a fait peu de confiance ou peu de place, ne perdons pas courage. Le champ, ce même champ, peut avoir la grandeur du cœur de Dieu, c’est dans ce dernier que nous pouvons nous cacher, nous restaurer, nous reconstruire dans l’amour que nous avons perdu. Et le peu de confiance qui n’a pas pu être à la mesure de notre bonté, ou de notre bonne volonté, d’autres peuvent en profiter. Le champ est grand pour la moisson, et chacun de nous aura un jour son moissonneur à la mesure de l’abondance de ses fruits ou de son avarice.
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