« Je le dis à tous : veillez « .
Veiller, un bon programme pour préparer Noël. Mais veiller sur qui, sur quoi ? Je vous propose deux pistes, il y en a bien d’autres….
D’abord , veiller sur soi. Prendre soin de soi.
Je rencontre souvent des femmes, des hommes qui pensent que veiller sur soi, c’est de l’égoïsme, que c’est contraire à l’évangile. Pourtant Jésus a bien dit : Aimer Dieu , aimer les autres comme soi-même, reprenant les mots du Deutéronome. Ce jour là, il a donné du grain à moudre deux mille ans après à Freud ! De fait, si nous ne nous aimons pas, si nous n’avons pas de la douceur pour nous, nous n’arriverons pas à aimer les autres.
Ce n’est pas pour rien que tant de nos contemporains cherchent à être zen, sont avides de paix.
Veiller sur soi, c’est se regarder courageusement en face, sans se mentir, s’accepter, voir bien évidemment nos limites, nos manques, mais aussi nos dons, nos talents, s’en réjouir, les entretenir pour les mettre au service des autres.
Veiller sur Dieu !
Bizarre, me direz vous, car c’est Lui qui veille sur nous.
Oui, c’est notre espérance, mais si concrètement nous ne veillons pas sur Lui, en nous arrêtant pour Lui parler, Le prier, pour connaître et méditer sa parole, nous le savons bien, Il devient un idéal, une morale, une spiritualité mais pas le Père que nous a dévoilé Jésus .
Veillons sur l’espérance qui nous a été donnée.
Chacun peut s’arrêter quelques instants chaque jour, régulièrement pour parler à Dieu, pour écouter ce qu’Il a à nous dire.
Nous prenons bien du temps pour être devant nos écrans, pour faire du sport ……………….
Nous n’y arriverions pas pour Dieu ?
Jacques Thierry, Hérouville Saint Clair.
Un commentaire
Nous pouvons aussi nous interroger sur le pourquoi Jesus insiste tant sur l’action de « veiller » :
CAR nous ne savons pas QUAND vient le maître de la maison…
Nous avons tant et tant de travail, d’activités de divertissements… qui nous absorbent au point de ne plus avoir le temps de discerner la venue de Celui qui nous a confié la vie.
Qu’est-ce qui peut nous aider à rester éveillés pour ne pas rater cette venue, tout au long de nos journées, du Maître qui a confié « toute sa maisin » ?