Jésus est chez les siens à Nazareth. Ils sont étonnés et choqués à son sujet. Ils savent bien qui il est : le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joset, de Jude … Alors, d’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? Il est venu chez lui, et les siens ne l’on pas accueilli (Jn 1, 11).
Plutôt que de prendre le risque de s’émerveiller, comme des enfants à qui le Royaume des cieux est ouvert, les habitants de Nazareth préfèrent savoir, classer, ranger, étiqueter … Ils savent qui est Jésus … Ils le savent tellement, qu’ils l’emprisonnent dans un rôle, le réduisent à une place, l’identifient à une lignée … que peuvent-ils attendre de neuf ? Comment leurs yeux peuvent-ils s’émerveiller ?
S’ils connaissaient vraiment Jésus, ils ne seraient pas choqués ! Ils rendraient grâce pour ses paroles et ses actes ! Ils lui demanderaient à boire l’eau qui jaillit en vie éternelle ! Et Jésus la leur donnerait en abondance …
Ils lui apporteraient tous leurs malades, Jésus les toucherait, ils auraient foi en lui, et lui les guérirait.
Mais là, il ne fit pas beaucoup de miracles, parce qu’ils ne croyaient pas. Leur savoir fait obstacle à leur foi.
Il entrave la liberté d’agir de Celui qui est ! Il muselle l’efficacité de sa Parole et de ses actes !
Celui qui connaît Jésus est comme un enfant, capable d’émerveillement, tout accueil devant l’inattendu, toute confiance en qui donne la vie : il accepte de marcher avec Lui, main dans la main, vers l’imprévisible du Royaume. Mettons nos pas dans celui de l’enfant, et nous reconnaîtrons Jésus à l’œuvre dans nos vies.
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