Notre vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille aux berges verdoyantes et accueillantes, où il fait bon de vivre,entouré de belles fleurs sans mauvaises herbes.
Elle pourrait plutôt ressembler à ce champ où bon et mauvais, blé et ivraie, sont contraints de pousser ensemble. Ces deux plantes sont tellement semblables qu’il est parfois difficile de les distinguer ou de les séparer.
Il y a une puissance de vie en nous et il serait regrettable de casser, briser, éteindre si l’on s’acharnait à arracher violemment au mauvais moment, « en même temps » : cela risquerait de briser quelque chose de notre vie, de notre équilibre, de notre histoire.
La parabole nous invite à la patience des agriculteurs. « Voici le moment favorable » : c’est celui de la croissance, de l’arrivée à maturité où le blé est si fort qu’il n’est plus mis en danger par l’ivraie, celui où notre stature humaine est plus forte que ce qui nous déstabilise, où notre ressemblance au Christ est plus forte que la laideur en nous.
Osons laisser croître ensemble ces deux plantes, ces deux réalités en nos vies confiant que le Christ ressuscité sera plus fort que les forces de mort !
Un commentaire
Veiller en prières, en attendant que ce mauvais jour passé? Vous ai-je bien compris ?