L’entrée dans le Royaume des Cieux provoque un jugement : le fruit de la pêche est passé au crible, discerner, juger : « A la fin du monde : les anges se présenteront et sépareront les méchants d’entre les justes » (v49). Ces méchants et ces justes, sont-ils des personnes ? Ne peut-on les voir comme les différentes parties de mon être ?
Nous ne franchissons pas la porte du Royaume avec armes et bagages (Mt 7,13-14). Le chemin nous dépouille, nous allège.
« Ne portez pas de jugement prématuré. Laissez venir le Seigneur ; c’est lui qui éclairera les secrets des ténèbres et rendra manifeste les desseins des cœurs » (1Co 4,5). Le chemin vers le Royaume semble tout aussi important que le Royaume lui-même. Car au long du chemin, individuellement et collectivement, nous nous prêtons à l’action du Seigneur qui nous émonde, nous rassemble, nous unifie.
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