« Et les foules de s’émerveiller… et ils rendaient gloire au Dieu d’Israël » (v31)
En ce temps béni de l’Avent, l’Eglise nous donne des textes bibliques à méditer, dans le but de préparer nos coeurs à l’accueil de Celui qui est venu, qui vient et qui viendra.
Aujourd’hui, il s’agit de miracles de guérison et de pain. Dans les versets 29 à 31, tous accourent vers Jésus pour se faire guérir de leurs maladies. Mais la multiplication des pains qui suivra, c’est Jésus lui-même qui prend l’initiative, mu par la compassion qui l’habite.
Il dit à ses disciples : « J’ai pitié de cette foule… » (v32). La faim que Jésus perçoit dans le cœur des hommes dépasse les besoins de remède physique ou de nourriture corporelle, pour toucher la faim profonde qui ne sera rassasiée que par le don de son corps et son sang sur la Croix. Les malades qui viennent vers lui sont affamés de guérison physique oui, mais plus encore, ils désirent recouvrer leur dignité et leur place en société, de se réconcilier avec eux-mêmes et avec le Père. La faim que Jésus voudrait rassasier est essentiellement celle de Dieu, le besoin d’aimer et d’être aimé. Et pour cela, l’homme aura toujours besoin d’une nourriture qui lui donne force et lumière dans son pèlerinage, et qui sera le ciment qui garde son cœur lié à Celui de Dieu. Cette nourriture n’est autre que le Corps et le Sang de Jésus.
« Béni sois-tu Seigneur, pour le don de ton Eucharistie, pain de la route, pain des témoins, pain qui nous rassemble… Béni sois-tu Fils de Dieu, toi qui comble toute faim… »
(prière universelle – Année B)
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