La foule, masse mouvante, anonyme est comme la mer, traversée de courants, parfois incontrôlables ; les révolutions commencent souvent par manque de pain.
La foule charrie ses bien-portants, ses malades, ses porteurs de handicaps et tout ce que chacun porte, qui amoindrit la vie et qui ne se voit pas ; Et Jésus guérit, et la foule s’émerveille (v30-31).
Et Jésus veut nourrir la foule et les disciples prennent peur (v32-33). Et Jésus guérit la peur des disciples.
Je te donnerai Seigneur mes peurs, mes manques et peut-être même mes refus. Et en réponse, tu me donneras le pain de la confiance, de l’audace et peut-être même un brin de folie à partager avec la foule de ceux qui m’entourent.
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