Pierre est confronté à une tracasserie d’impôt. Or, Jésus et lui sont les fils du Père, ils sont libres et n’ont rien à payer. La suite du récit, pour le moins étrange, il s’agirait d’un procédé littéraire, dit sans doute que…
Jésus invite Pierre à payer l’impôt du fruit de sa pêche. Ce qui est souligné, c’est le don gratuit d’un poisson trouvé de façon inattendue. Et merveille ! Cette pièce unit dans un même destin Jésus et Pierre. Le mystère pascal s’accomplit, convertissant la mort en vie, le mal en un amour au-delà de tout ce que l’on peut concevoir. Le pêcheur d’hommes, reçoit déjà le salaire gratuit de la venue de l’Esprit Saint dont le Père le comblera en même temps que ceux vers qui il l’enverra. Cela se voit dans la rencontre de Pierre et de Corneille : « Qui étais-je moi pour m’opposer à l’Esprit saint ? » Tout a été donné à Pierre : il a obéi à Dieu : « Eh bien ! Debout, descends et pars avec eux sans hésiter » (Ac 10, 11,1-18) La parole émerveille et interpelle :
A quelle dignité le Père nous destine-t-il ? Enfants de Dieu et plus encore : « fils dans le Fils » ? En lui, héritiers et intendants responsables des Biens du Père ? Devenir fils, ne serait-ce pas, dans l’injuste tracasserie ou, dans l’horreur de l’événement, oser dans la foi, passer de la mort à la vie ? « Le troisième jour il ressuscitera ». Qu’est-ce que cela veut dire dans notre vie aujourd’hui ?
A quelle liberté d’obéissance l’Esprit-Saint appelle-t-il l’Eglise et chacun de nous ?
Un commentaire
Merci Seigneur Jésus, y a-t-il des aspects de ma vie qui scandalisent les autres ?
Aide-moi à l’ajuster avec honnêteté et amour envers les autres.