Matthieu 18, 1-5.10

Dans un contexte où chacun cherche à être « le plus puissant », « le plus grand » ; dans un contexte d’idéologies, de violence et de rivalité, une question se pose : « qui donc est le plus grand » …
Une question qui engendre un silence « grave », un silence qui pousse à déposer toutes les armes… un silence qui ouvre une brèche vers une vérité qui nous dépasse, vers une réalité qui bouleverse la pensée humaine, qui laisse réfléchir… un silence qui révèle l’impuissance humaine malgré les apparences de force… un silence qui fait tomber « la tour » pour rejoindre un enfant placé au milieu…
Un enfant qui, dans sa faiblesse, fait agenouiller le monde entier. Ses armes sont son innocence, son amour de la vie, sa petitesse qui est signe de sa grandeur.
Cet enfant n’est que la présence cachée de Dieu entre les « débris de la puissance de ce monde ».
Une présence qui dit ce qu’est le propre de Dieu : un Dieu qui s’abaisse ! un Dieu « nu » sur la croix, sans éclats, ni visages ; un Dieu souffrant mais aussi un Dieu Vivant, debout !
Notre cœur s’agenouille aujourd’hui, à la hauteur d’un enfant, pour voir dans les yeux de la foi la grandeur de Dieu. Oui, notre Dieu est un Dieu de Vie, un Dieu vainqueur, « mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? » (1Co 15, 55-56)

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