Partir à la recherche de l’égarée, la retrouver et se réjouir pour elle dès qu’elle est retrouvée : telles sont les œuvres opérées par un berger qui se soucie d’une seule brebis qui aurait pu se perdre. Et c’est parce qu’il ne peut ni ne veut se résoudre à ce qu’elle soit perdue qu’il ne compte pas son temps ni ne s’inquiète pour celles qui sont restées dans le troupeau.
La seule joie de Jésus, imprenable, est de serrer dans ses bras, tendrement et sans condamner, l’égarée de la route. De la porter sur ses épaules. Et quand on sait qu’une brebis, dit-on, peut peser entre 45 et 100 kg, c’est loin d’être chose aisée.
Chacun de nous est le préféré de Dieu. Pour vous ou pour moi, Dieu est cet enragé d’amour qui remuera ciel et terre pour trouver où nous sommes. N’est-il pas un chercheur de l’homme bien plus que nous sommes des chercheurs de Dieu ?
Comme la brebis égarée, n’imaginant pas que mon absence puisse faire la différence,
je viens devant toi sans croire tout à fait cette chose incroyable : j’ai du prix à tes yeux.
Alors tu me regardes.
Tu ignores mes diplômes et mes recommandations.
Tu me demandes seulement de te chercher aussi intensément que tu me cherches. (MMC)
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