Matthieu 18, 15-20

Nous sommes les enfants d’un seul Père, donc frères et sœurs de Jésus, le Fils Unique, Premier-né de Dieu, dans l’Esprit d’Amour. Depuis l’Incarnation du Verbe, et la grâce du baptême, nous sommes introduits dans la relation Trinitaire. Et pas seulement nous les chrétiens, mais toute personne de bonne volonté, tous ceux que nous portons dans notre prière, une belle mosaïque de par le monde.
La communion fraternelle, une préoccupation première du Seigneur. L’Evangile de Matthieu regorge d’enseignements et de paraboles concernant ce sujet. Aimer et prier, c’est ainsi que je lie les deux passages d’aujourd’hui. La correction fraternelle n’est efficace que lorsqu’elle est vécue avec amour et dans le souci de la communion. Prier ensemble alimente l’amour fraternel. L’écoute se vit dans l’humilité. Corriger l’autre oui, ce qui n’est pas facile, mais sans jamais oublier que je ne suis pas mieux. La correction voulue est dans le but d’une croissance dans la sainteté pour un meilleur « vivre ensemble » selon le Coeur du Maître. Face à l’obstination de l’autre, la force de la prière est capable de remettre quelqu’un sur le bon chemin. Toujours aimer, toujours espérer, toujours prier.

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