« C’est ainsi que vous traitera aussi mon Père céleste, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur » (Mt 18,35).
Commençons par définir le pardon : « Le pardon est le résultat de l’acte de pardonner, la rémission d’une faute. C’est tenir une offense, une faute, pour nulle (et/ou l’excuser) et renoncer soit – au plan personnel – à en tirer vengeance, soit – au plan institutionnel – à poursuivre et à punir les responsables. » (Wikipédia).
« Le mot grec aphiēmi signifie d’abord «envoyer à l’extérieur, éloigner » (apo, « à partir de ; hiēmi, « envoyer »). Il s’agit, à côté de ses autres sens, de « remettre ou pardonner » des dettes, en les annulant complètement (Matthieu 6 :12 ; 18 :27). »
Pardonner, c’est aller au-delà … C’est l’acte de miséricorde par excellence ! C’est donc un acte divin en premier … et si Jésus nous le demande, c’est qu’il veut nous l’accorder : « Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai » (Jn 14,13). Je pense que, humainement, le vrai pardon, qui vient du fond du cœur, est impossible. Mais avec Jésus, tout est possible. Quand nous aurons fait ce qui dépend de nous, un acte d’humilité ouvre la porte au vent de liberté. Oui, le pardon rend libre !
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