Matthieu 19, 16-22. 2

Etrange chemin que celui qui nous conduit du commencement à la fin de cette péricope : il nous mène d’une question qui semble bonne et légitime, posée par « quelqu’un », au départ d’un jeune homme qui s’en va dans « une immense détresse ». A première vue ou écoute, cela ne donne pas envie de rencontrer celui qui s’est laissé interpellé.
Cependant, même traversé de manière « impressionniste », ce texte peut nous ouvrir de nouvelles perspectives de vie en nous proposant des « conversions » d’interrogations et de certitudes.
Faire des choses bonnes pour avoir la vie ? Commencer par contempler celui qui, dès le commencement, est bon et fait du très bon ! « Il vit que cela était bon, très bon ». C’est peut-être une « bonne » manière d’observer le premier commandement. (Exode 20)
Comment entrer dans la vie, objet du désir de celui qui s’est approché de Jésus ? La seule voie est celle de l’amour du prochain, en tout temps, en toute circonstance et de toute manière.
N’est-ce point suffisant pour être comblé de bonheur, pour aller jusqu’à l’accomplissement de l’aspiration à la vie pour toujours, pour avoir un trésor impérissable ?
À lire ce récit jusqu’au bout, il semble que non. À chacun d’entendre, de comprendre et de voir comment desserrer les mains crispées sur ses possessions, de les ouvrir, pour recevoir cette perle unique, ce bien sans prix qu’est la rencontre et la connaissance de Jésus.

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