Des parents présentent leurs enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant … Un geste de bénédiction qui précède et ouvre la porte à tous les autres gestes d’accueil et de service, lorsqu’il est accueilli comme un don.
Mais les disciples les écartèrent … Pour qui se prennent-ils ces hommes qui suivent Jésus depuis quelques temps ? Ont-ils oublié la promesse faite à Abraham : Je bénirai ceux qui te béniront (Gn 12, 3). Veulent-ils garder pour eux seuls la présence de Jésus ? N’ont-ils donc pas compris que ce n’est pas eux qui ont choisi Jésus, mais que c’est lui qui les a choisis et institués pour qu’ils aillent et portent du fruit (Jn 15, 16) ?
La relation à Jésus ne se possède pas, elle ne sépare pas, elle n’exclut pas, elle n’est pas un privilège à protéger ! La connaissance de Jésus se partage, s’annonce, et nous ouvre à toute humanité, à commencer par les plus petits, les plus pauvres, les exclus, les mal aimés, les maltraités … ceux que personne ne veut voir sauf Jésus qui est venu pour ceux-là.
Oui, son Royaume est à ceux qui ressemblent aux enfants, à ceux qui savent recevoir le don de la vie gratuitement et dans l’émerveillement, à ceux qui mettent leur confiance en Celui qui leur donne la vie, à ceux qui savent qu’ils ne seront jamais déçus de s’être livrés à l’Amour sans mesure du Père … (cf. Thérèse de l’Enfant Jésus)
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