St Benoit
« Quelle sera notre part ? » (v27). Cette inquiétude, peut-être encore accrochée à la logique de la récompense, nous invite à découvrir que notre part existe de tout temps. Il s’agit de la reconnaitre pour la recevoir et en vivre.
« Quiconque aura laissé… recevra bien davantage et aura en héritage la vie éternelle » (v29). Le centuple est peut-être dans le don que nous apprenons à recevoir et non dans ce que nous prenons, parfois de force, parce que nous y avons droit ou pensons l’avoir mérité. La vie éternelle est peut-être dans cet émerveillement de reconnaitre que tous (et donc moi aussi) sont enfants du Père et que tous (et donc moi aussi), dans le Christ, sont frères et sœurs.
Suivre le Christ nous dépouille dans un premier temps mais c’est pour nous ouvrir à la surabondance de Dieu. C’est peut-être cela dont témoigne la vie monastique.
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