Par la jalousie d’un homme, des enfants sont massacrés (v16). Par la jalousie des hommes, un Fils est mis à mort (Mt 27, 18). Peut-on penser que Jésus a porté toute sa vie, jusqu’à la croix, le cri de ces innocents ?
Dans cette réalité dramatique, pleine de rage et de violence, se glissent deux petits signes, presque rien, juste un souffle :
Le songe de Joseph, qui lui permet de fuir et de sauver le Fils, temporairement (v13-15) ;
Et l’oracle du prophète Jérémie (v18). C’est une plainte inconsolable qui pourtant, dans le livre du prophète Jérémie, au verset suivant (Jr 15,16), semble s’ouvrir sur une espérance, une promesse de résurrection.
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