Le Royaume de Dieu comparé à une embauche pour un travail rémunéré, combien aujourd’hui pouvons-nous, nous sentir concernés. Et voilà qu’en quelques mots tout ce qui semble bon et juste à courtes vues humaines, est balayé d’un grand coup de vent ! De mille manières le Fils de l’homme ne cesse d’essayer de nous faire entrevoir qu’ « autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes pensées sont élevées au-dessus de vos pensées » Is 55,9.
« Venez acheter et consommer … sans argent et sans rien payer. » Is 55,1 La seule condition pour l’accès au Royaume, c’est d’accueillir librement l’invitation : « Allez vous aussi à ma vigne. » Et, stupéfaction, la dernière heure semble être la meilleure tant il semble que l’amour, plus il se donne, plus il a de joie. Ainsi « les derniers seront premiers » Jésus ne peut qu’inviter les heureux embauchés au petit matin à se réjouir de la grande liesse des derniers comblés in-extremis.
Cela ne remet certes pas en cause la justice sociale mais notre ignorance de l’Inconnaissable « Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. » Rm 2,9
« Un jour Jésus exulta de joie : Je te loue Père, il y a de la bienveillance devant toi ! » (Mt 11,25)
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