» Un homme avait deux fils . Il vint trouver le premier et lui dit : “ Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne. …
Le véritable amour d’un père pour son fils s’expose parfois au risque d’un » non » de la part de celui-ci. L’obéissance servile qui ne laisse pas le choix d’une révolte ne peut être une réponse vraie et sincère à un ordre ou un service.
Le fils prend le temps de rentrer en lui-même, et de s’approprier le désir du père pour le faire sien. Il pourra dire “ je “ veux aller aujourd’hui à la vigne.
» Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière……..
L’enfant-esclave donne une réponse mécanique , sans profondeur, superficielle. Il n’a rien à faire du désir de son père. Ce n’est pas le sien. Son exécution ou non a peu d’importance puisqu’il n’a pas goûté au retournement . Il n’a pas grandi dans sa volonté.
Jésus poursuit en demandant l’avis des grands prêtres et des anciens. (Il arrive souvent à Jésus de demander l’avis de ceux qui l’entourent.)
La réponse des prêtres et des anciens amènent Jésus à pousser plus loin leur manière de voir et de croire.
Les publicains et les prostituées ont entendu et ont cru à la parole de justice proclamée par Jean Baptiste. Ils se sont repentis. Ils ont accueilli en eux mêmes la parole de conversion.Ils ont pressenti les germes de renouveau du royaume qui vient .
Mais vous chefs de mon peuple, vous avez vu mais vous n’avez cru . Vous ne vous êtes pas interrogés sur ce vous voyez. Vous avez préféré rester dans vos certitudes.
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