Le Royaume est comme une noce, une fête de joie et d’alliance. Tous sont invités à participer au festin des noces, mais à deux conditions :
Être digne de l’invitation
Les premiers invités n’en étaient pas dignes (v8) non à cause de leur statut moral ou social puisqu’ensuite n’importe qui est ramassé sur le chemin, les bons comme les méchants (v10) ; mais parce qu’ils ne répondent pas à l’invitation, trop occupés, trop en soucis. Être digne de l’invitation c’est peut-être simplement être ouvert, disponible à répondre à l’invitation.
Porter un vêtement de noce
Une fois la salle des noces bien remplie, « le roi entra pour examiner les convives » (v11) ; Curieux comme manière de faire : on s’attendrait à ce qu’il vienne saluer ou faire connaissance avec les invités, pas les examiner.
Qui donc est cet homme muet sans habit de noce ? Quel est donc cet habit de noce ? Si le Fils a revêtu notre humanité (Jn 1,14), nous sommes peut-être invités à nous laisser revêtit par lui, c’est-à-dire vivre notre humanité à sa manière. Cet habit de noce serait donc moins un joli costume, que cette relation tissée avec le Fils au long du chemin vers le Royaume.
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