Une fois encore Jésus ne se laisse pas prendre aux pièges de ses adversaires : les Pharisiens d’abord sur l’impôt dû à César (Mt 22, 11-22), les Sadducéens ensuite sur la question de la résurrection des morts (Mt 22, 23-33), et à présent, de nouveau les Pharisiens, sur le plus grand commandement (Mt 22, 34-40).
Pour répondre, pas d’autres mots que ceux de l’Ecriture lue, méditée, interprétée. Jésus va chercher sa réponse en deux lieux de l’Ancien Testament et en un troisième lieu, celui de son expérience humaine et divine. Dans le Deutéronome d’abord : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée (Dt 6, 5). Ensuite, dans le livre du Lévitique : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lv 19, 18). Car, l’expérience des hommes montre que celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas (1 Jn 4, 40).
Seule l’Ecriture devenue Parole dans la rencontre avec la vie peut ouvrir un chemin loin des controverses. L’enseignement de Jésus est simple, profondément humain et divin. Son enseignement retourne sans cesse à l’essentiel : l’amour de Dieu et du prochain récapitule toute la loi et les prophètes. Et cet amour désarme tous les pièges, toutes les mises à l’épreuve, toutes les controverses.
Un commentaire