Voilà un texte qui nous parle de la venue de Jésus, comme Seigneur, fils de l’homme et maître ! Il vient au présent de nos vies et en même temps, il est l’horizon de celles-ci.
Sa présence aujourd’hui, n’est pas forcément au plein soleil de notre journée, ou dans l’ombre douce d’une après-midi. Tel le bien-aimé du cantique, nous sommes toujours à le guetter derrière nos murs, par-delà les montagnes de nos engagements, les ornières de nos difficultés, mais aussi à l’ombre de rencontres heureuses ou éblouissantes. Impossible de dire : il est là, sans qu’il semble déjà parti. Nous sommes prévenus. Ce Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. C’est dire qu’Il nous surprend et nous surprendra. Les consignes pour l’accueillir et le rencontrer ? Veiller, travailler et ne pas se laisser entraîner par un chemin qui nous perd nous-mêmes en même temps qu’il nous éloigne de Lui et des autres.
Veiller. Être dans la nuit et dans l’attente, ouvert à l’imprévu, à l’Autre, confiant en sa parole, sans laisser la peur nous dominer. C’est un don à recevoir sans cesse.
Travailler notre terre, y accueillir la semence et espérer les fruits. Il est bon et apaisant de trouver, de reconnaître et d’être engagé dans un travail personnel, selon nos capacités et à tous les âges de la vie, sans comparaison, mais avec de l’estime et de la reconnaissance pour le travail des autres. Cela nous tient en éveil.
Il est souvent facile de se retirer de notre tâche, d’exploiter les autres et de galvauder ce qui nous correspond, au plus près de notre vocation. A chacun d’être vigilant et de discerner comment être au service du Seigneur, maintenant, et demain et le jour qui suit.
Tu es la grande surprise de nos vies
la déroute de nos routines.
Tu es l’heureux désordre qui nous aventure
Au-delà de nos frontières.
Alors, veillons à chaque instant, tenons-nous prêts
à ton bouleversement. (MMC)
Un commentaire