« Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour va venir votre maître » (v42)
Chaque être humain arrivera un jour à cette « heure » à laquelle il ne pourra échapper. Toute notre vie sur cette terre est une préparation pour cette « heure » de la rencontre, propre à chacun.
Pour les uns, la mort est une fin, pour d’autres ce n’est qu’un commencement. Nous pouvons l’appeler aussi une nouvelle naissance, puisque nous savons que le chrétien connaît trois naissances : la naissance selon la chair, la naissance selon l’esprit (le baptême) et la naissance pour la vie éternelle (la mort). Vivre dès maintenant une vie chrétienne authentique, selon l’évangile et la fidélité à la suite du Christ, dans une relation toujours plus profonde et réelle avec Jésus, nous permet d’être prêt pour la visite du « maître ». Saint François d’Assise appelait la mort sa sœur. La dernière parole de sainte Elisabeth de la Trinité avant sa mort est connue : « Je vais à la lumière, à la vie, à l’amour ». Et la petite Thérèse disait : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie ». Les saints, ainsi que tous ceux qui dès ici-bas ont expérimenté la vie éternelle qu’est Dieu, et la font fructifier dans le témoignage d’amour quotidien, attendent avec impatience l’ultime visite du Seigneur pour s’unir à Lui pour toujours.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus nous dit : « Nous recevons du Seigneur ce que nous attendons de Lui ». Si nous l’attendons dans la crainte et la peur, nous aurons le jugement. Si nous l’attendons dans la confiance et l’amour, nous obtiendrons sa Miséricorde infinie.
« Nous commençons maintenant, efforçons-nous de toujours commencer ». (Règle de Vie – CSJ).
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