Mon cœur est prêt…
Cette parabole des dix vierges est en continuation directe avec le discours de Jésus en Mathieu 24 sur la fin des temps. Jésus avait parlé des signes de la fin des temps (les faux prophètes, les nations en conflit, les famines, les tremblements de terre, etc). Dans ce contexte, Jésus continue son discours: « en ce temps-là », « le Royaume est semblable à dix vierges… ».
Dans cette parabole, ce n’est pas le salut qui est en jeu. Les cinq vierges folles n’ont pas perdu le salut. Il s’agit du fait d’être prêt lorsque l’époux reviendra.
Prêt comment ? Prêt pour quoi ? … A chacun de nous d’y répondre!
Le texte précise que les vierges avaient la responsabilité de se tenir prêtes avec leurs lampes allumées quand l’époux arrivera. Des recommandations semblables ont été adressées par Jésus aux disciples : « que vos reins soient ceints et que vos lampes brûlent, et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître quand il reviendra du mariage » (Lc 12, 32. 35. 36). Nous soulignons deux choses essentielles : la détermination et la vigilance.
Thérèse d’Avila percevait en ces deux mouvements un moyen sûr d’entretenir son être disciple, son être intérieur, l’huile qui garantit une attention à la venue du Christ en sa vie.
Seigneur, donne-nous, aujourd’hui, cette détermination et cette vigilance pour que notre cœur puisse chanter avec le psalmiste : « Mon cœur est prêt, O Dieu, mon cœur est prêt ; je veux chanter, je veux jouer pour toi! Éveille-toi ma gloire ; éveille-toi, harpe, cithare, que j’éveille l’aurore ! » (Ps 56, 8-9).
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