Fête de Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
Dix jeunes filles sont invitées à la noce. Qui sont-elles ? Si elles étaient les fiancées de l’Epoux, elles ne seraient pas invitées à la noce et si elles étaient les filles d’honneur, elles seraient sans doute en compagnie de l’Epouse pour attendre l’Epoux.
Ne sont-elles pas plutôt les amies de l’Epoux, invitées à se tenir en sa présence, à l’entendre et à être ravies de joie à la voix de l’Epoux (cf. Jn 3, 29) ?
Comment nous tenir en Sa présence, comment L’entendre si nous ne sommes pas éveillés et si la lampe de notre foi n’est pas nourrie de l’huile bienfaisante de la Parole lue, méditée, partagée, contemplées dans le quotidien de nos jours ?
Au milieu de la nuit, un cri se fait entendre : voici l’Epoux, sortez à sa rencontre. Dans la foi, la venue et la présence du Christ se font toujours de nuit :
Dans la nuit obscure de cette vie,
je la connais, la source, par la foi,
mais c’est de nuit (Jean de la Croix)
Sur la mer fut ton chemin,
ton sentier sur les eaux innombrables.
Et tes traces, nul ne les connut (Ps 76(77), 20).
Dans la nuit de notre monde, telle qu’Edith Stein la connut dans un camp de concentration … dans la nuit de notre vie, dans la nuit de notre foi, sommes-nous assez nourris de la Parole pour reconnaître que le Christ se fait proche, car il vient chaque jour, il se fait présent à chaque instant, mais c’est de nuit …
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