Matthieu 26, 14-25

 » Le Fils de l’homme s’en va selon qu’il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux eût valu pour cet homme de ne pas naître ! » (v 24)
La trahison de Judas, événement déclencheur de l’arrestation de Jésus et le début de la Passion. Plusieurs interprétations au sujet de cet apôtre, son histoire, il s’avère être le seul non galiléen, son attachement à l’argent, son complot contre le Maître… Il est même devenu un exemple de trahison  » être un Judas ».

Je reviens à cette parole terrible et alarmante de Jésus. Ça dit clairement la gravité extrême de l’acte de Judas, en livrant le Fils de Dieu. Nous pouvons nous demander sur ce qui a amené cet apôtre à ce péché qui a été sa condamnation. Pourquoi s’était-il laissé dominer par le Mal ?

Dans plusieurs iconographiques, Judas est représenté à la Cène avec une bourse d’argent, ou sans auréole, ou en mettant la main dans le plat… Quoi qu’il en soit, il a une attitude différente des autres apôtres. Son remords après la condamnation de Jésus (Mt 27, 3-5), indique une prise de conscience, mais il était tellement habité par le Mal et l’orgueil qu’il s’est donné la mort. L’évangile parle de remords, non de repentir. Par contre, le reniement de Pierre, l’a poussé au repentir :  » il pleura amèrement « (Mt 26, 75). Ces larmes de purification ont attiré la Miséricorde Divine, et il a reçu la plénitude du pardon, jailli du sang de Jésus sur la Croix.

Certes, il ne s’agit pas de juger Judas, ou « les Judas » selon nous, car nous savons que le jugement relève de Dieu uniquement, ou encore de croire que nous sommes meilleurs, mais de supplier le Seigneur de garder nos cœurs vigilants et purs, et de croire toujours en son Cœur Miséricordieux.

Un commentaire

  1. Ce jeudi, Jean se souvient.

    Ils sont réunis dans la maison autour de la table à Jérusalem.
    Le rabbi est entouré de Thomas, de Philippe, de Jacques, de Jean et des autres.
    Jean voit Jésus, à côté de lui, prendre du pain, du vin et murmurer :
     » c’est mon corps, c’est mon sang. »
    Alors Jean se souvient en souriant.
    Il se souvient du scandale à Jéricho le jour où son maître s’est invité chez Zachée, ce voleur, ce collaborateur des Romains. Il lui avait donné le pardon du Très Haut comme au paralysé qu’ils avaient fait descendre par le toit.
    Jean se souvient de l’aveugle, du lépreux, du boiteux, des possédés rencontrés dans les villages de la Galilée, de la Judée.
    Jésus leur donnait la vie, la délivrance.
    Jean se souvient de la réponse du Nazaréen lorsque certains du groupe lui avaient demandé comment prier :
    Jésus leur avait donné le Notre Père. Jean se souvient de la montagne de la Transfiguration.
    Ce jour là, il lui avait semblé découvrir le Rabbi pour la première fois.

    Jean se souvient du scandale au Temple lorsque Jésus avait chassé les vendeurs.
    Il voulait redonner sa pureté à ce lieu de prière.
    Jésus entend Jésus leur dire :  » Faites ceci en mémoire de moi.  »

    Il leur a tout donné lors d’un repas.
    Avec Jean , rendons grâce, faisons eucharistie. Souvenons nous …………….

    Jacques.

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