« LE CHRIST EST RESSUSCITÉ ! Il est vraiment ressuscité ! ».
C’est ainsi que les chrétiens se saluent dans les Eglises d’Orient pendant toute la période pascale. Depuis des siècles, succombent-ils à une ‘fake news’ ou se laissent-ils dilater le cœur par cette extra-ordinaire Bonne Nouvelle ?
L’Évangile de ce jour nous montre deux groupes de personnes qui ont été témoin du même événement, mais qui le vivent de manière diamétralement opposée. D’une part, voici des femmes encore profondément meurtries par ce qui a été infligé à Jésus, sa mort et sa disparition du tombeau où Il avait été déposé. Quelques mots caressant les braises presqu’éteintes de leur espérance ont pourtant suffi à les mettre en joie. « Il est vivant, Celui que nos cœurs aiment ! » Et d’un pas alerte, elles s’en vont porter la nouvelle. Des mots, une rencontre, une autre rencontre et tout renaît.
D’autre part, des gardes à la fois informateurs et messagers pervertis des grands prêtres et des anciens. Et une ‘autre’ nouvelle se propage.
Et si nous prenions le temps aujourd’hui de nous redire pourquoi et en qui nous avons mis notre foi ? A quelle nouvelle faisons-nous confiance ? Sans doute ne trouverons-nous pas de « preuves » mais découvrirons-nous dans la Galilée de nos vies, de solides indices et des traces du Bien-Aimé.
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