“Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.”
Nombre de faits et d’événements nous poussent à retenir.
L’égoïsme qui prend ses racines dans la peur, nous pousse à tout retenir. Mais est-ce que retenir est une garantie? Est-ce que cela nous donne le bonheur?
Les grands pouvoirs en savent quelque chose de cet acte. Nous, au quotidien, nous savons aussi que ce fait est le lieu de notre combat le plus dur. Posséder les biens, les personnes, les décisions, le pardon, le monde et toute sa richesse, se posséder et se laisser posséder, et aller jusqu’à posséder Dieu devient une faim sans fin, une fosse béante.
Oui cet acte prend place dans notre vie, voire nous envahit. C’est pourquoi le Fils nous a été envoyé.
Pour nous libérer de ce qui nous retient c’est-à-dire le pouvoir de la mort, il va jusqu’à aller guérir en nous l’origine de ce qui nous fait retenir. La peur. Oui la peur est monstre en nous. Son antidote est la liberté. Et cette dernière est tout un chemin de libération si nous l’acceptons.
Nous laisser traverser par ce qui nous fait peur et ne pas le retenir c’est divin. Nous n’allons pas mourir si nous souffrons. Nous souffrons parce que nous retenons ce que nous devons lâcher. Jésus a affronté la souffrance, la dureté du coeur et l’égoïsme du pouvoir et est allé jusqu’à la mort. Il a laissé croire au pouvoir du mal qu’il le retient un moment mais son choix est intérieur. Il n’est pas visible comme le pouvoir du mal. En lui et dans son coeur il s’est livré entièrement avec confiance et foi au Père. Cet acte est invisible comme le levain dans la pâte. La prevue: il se montre nu et sans puissance, mais se laisser, lâcher et se confier à un autre l’a fait ressusciter d’entre les morts. La mort n’a pas pu le retenir. Elle est engloutie par la force de vie, la résurrection.
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