« Convertissez-vous, le Règne de Dieu s’est approché. »
En cet heureux temps de Noël, nous pouvons entendre : retournez-vous, regardez, admirez, émerveillez-vous devant un tout-petit, un nouveau-né dans une mangeoire. Et dans l’oubli de nous-mêmes, nous serons guéris, rassasiés de bonheur !
Un état de joie, de grâce à recevoir, à faire nôtre, à mettre en œuvre pour que cela prenne chair dans toutes les fibres de notre être, dans toute notre vie. Un bref ou très long chemin s’ouvre devant nous à parcourir d’instant en instant dans un cœur ouvert à l’autre, à tout l’autre, à tout autre jusqu’aux extrémités de la terre. En Jésus l’annonce du prophète Isaïe s’accomplit en plénitude : « Voici la plénitude des temps où Dieu envoie son Fils sur la terre. »
Cela appelle des retournements, des conversions permanentes de notre ego si captif à un Autre libre et libérant. Faisant écho à l’épouse du Cantique des cantiques, l’Eglise aujourd’hui et, avec elle toutes les nations, s’écrie ; « Attire-moi, nous courons. »
Où est-il ce nouveau-né aujourd’hui ? Seul, l’Esprit nous découvre les signes de sa présence. Dans les plus malheureux, les plus pauvres, dans un sourire inespéré, dans un regard, un geste fraternel, un pardon chaleureux, dans un cessez-le-feu véritable au sein des nations… « Le Soleil de Justice brille apportant la guérison dans ses rayons », Ml 3,20 «Une Lumière resplendit sur les peuples qui marchent dans les ténèbres », Is 9,1 « Le Règne de Dieu s’approche. »
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