« Il vit deux frères » Avant d’appeler une personne individuelle, Pierre, André, Jacques, Jean, toi, moi, Jésus semble percevoir en premier le lien qui les unit : deux frères. Or dès les premiers récits bibliques, la fraternité est en réelle difficulté : meurtre, jalousie, vol de droit d’ainesse…. Aujourd’hui, encore, nos vies témoignent également que rien n’est jamais acquis en termes de fraternité, de pardon, réconciliation, relation. Quelle famille ne porte pas en son sein de réels conflits relationnels ?
Pourtant Jésus nous appelle aujourd’hui, chacun personnellement mais avec d’autres, toujours en relation. De qui nous ferons-nous le prochain aujourd’hui ? Qui Jésus appelle-t-il en même temps que moi ? Apprenons à regarder à côté de nous, soignons nos torticolis qui auraient tendance à ne voir que droit devant nous Jésus, dans une relation exclusive. Regardons nos frères : « La vie subsiste où il y a un lien, la communion, la fraternité ; et c’est une vie plus forte que la mort quand elle est construite sur de vraies relations et des liens de fidélité » Fratelli Tutti 87
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