Quelle fascination extraordinaire, quelle attraction extraordinaire exerçait Jésus sur ceux qu’il rencontrait, riches, pauvres, malades, bien-portants, justes et pécheurs ? Une force sortait de lui. C’est son amour de Dieu son Père et l’amour des hommes qui le rendaient irrésistible.
Dans ce texte, c’est à l’improviste- comme souvent d’ailleurs- que Jésus vient traverser la vie de frères : Pierre et André, Jacques et Jean. Il les rejoint dans l’ordinaire de leur vie de pêcheurs. Ils étaient au travail et jetait leurs filets dans la mer. Mais un regard, un geste peut-être, une simple parole, et les voilà qui abandonnent tout pour se mettre à suivre inconditionnellement Jésus, sans regarder en arrière. Ils le laissent orienter leur vie tout autrement. Sans doute Jésus rendait-il possible ce qui aurait été impossible si les appelés avaient compté sur leurs propres forces.
Pour suivre Jésus, « il faut chaque fois un miracle de sa grâce ». Ce qui est vrai pour Pierre, André et les autres, l’est aussi pour nous. Un jour, Jésus nous a fascinés. Et pour être fidèle à cette fascination, « nous avons dû tous quitter quelque chose pour nous rendre libres pour suivre ce Jésus là où il a voulu nous conduire. »
Il fait bon de nous souvenir de cette fascination, pour demeurer en elle, et pour rester toujours à même de nous libérer de tout ce qui entrave ou retarde notre suite de Jésus. Si nous faisons attention à Lui, il ne cessera de nous fasciner. A nous d’être de plus en plus libres de le suivre partout où il va.
Cf. A. Louf, s’abandonner à l’amour
Idem
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