Le sel est si précieux, qu’à une époque, il servait de monnaie d’échange. Le sel se dissout dans la nourriture dont il exhausse le goût (v13).
Une toute petite lumière dans la nuit rassure, oriente, réchauffe, donne espoir. Une lampe ne s’allume pas toute seule ; elle a besoin que quelqu’un l’allume (v14-15). A l’époque de Jésus, les gens utilisaient des lampes à huile, qu’il fallait donc remplir (Cf les 10 vierges Mt 25, 1-13).
Derrière les images du sel et de la lumière, nous pressentons la présence et l’action de l’Esprit (salé au feu de l’Esprit ; la lampe brûle de l’huile de l’Esprit). Elles sont comme une invitation à laisser filtrer ce que l’on a soi-même reçu : la joie (ce sel qui donne goût à la vie) et le sagesse (qui illumine). L’authenticité de notre joie et de notre sagesse se vérifie dans ce qu’elles conduisent non à notre propre louange, mais à la louange de Dieu (v16).
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