« Vous, vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fou, avec quoi le saler ? Il n’est plus assez fort pour rien, sinon pour être jeté dehors et piétiné par les hommes » (v.13). Telle est la traduction proposée par la traduction littérale du grec « si le sel devient fou ».
Cette « folie » nous rappelle les propos de Paul : « ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25).
Cet évangile nous parle de l’absolue nouveauté et de l’intégrité totale d’un Dieu différent qui ne peut prendre part ni à la médiocrité, ni au fade ou au tiède ! « Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche » (Ap 3,16).
Sagesse, puissance, lumière qui resplendissent sont du côté du divin, mais à la manière de Dieu, c’est-à-dire dans l’inouï, la faiblesse et le mystère. Il n’y a que sous la conduite de l’Esprit Saint et dans l’union des volontés que le disciple peut devenir sel et lumière. C’est ce que nous lisons dans la première lecture avec Paul et Barnabé mis à part comme le sel et appelés à une œuvre missionnaire rayonnante jusqu’aux nations païennes comme la lumière.
À la suite des saints apôtres et en particulier de Barnabé que nous fêtons en ce jour, que – par toute notre vie – nous rendions gloire à Dieu ! Amen.
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