« Aimez vos ennemis ». « Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait ».
Je l’ai dit et le redis toujours, Jésus est le révolutionnaire de l’Amour. Il va à contre-courant de nos logiques humaines toutes faites et toutes cadrées. Celui qui veut suivre le Christ est appelé à sortir du « connu », « possible », « habituel », « logique », il est appelé à l’aventure folle de l’Amour.
Personne avant Jésus n’est allé si loin dans l’amour du prochain. Disons c’est ce qui doit nous distinguer comme chrétiens, appelés à la perfection de l’Amour. Jésus sait très bien que je ne pourrai jamais vivre ce qu’il me demande si lui ne me vient en aide.
Dans ses écrits, la « petite » Thérèse confessait sa faiblesse et son incapacité à aimer comme le Seigneur nous aime, et au lieu de désespérer de sa misère, elle lui demandait que lui « aime ses sœurs en elle » à la mesure de son Cœur Miséricordieux.
Je me suis demandée : Et qui est cet ennemi que je suis appelé à aimer ? L’ennemi est celui qui me fait du mal. Oui, mais pour aller plus loin je pourrai chercher à identifier mon ennemi. Est-ce seulement celui qui est à l’extérieur ou peut-il être en moi ?
Le sommet de l’amour c’est le pardon, pardonner à ceux qui nous font du mal c’est aimer nos ennemis. Pardonner à soi-même et recommencer à nouveau c’est dans cette même logique de l’Amour. Enfin, prier pour ceux qui nous font du mal est un acte d’amour noble et agréable à Dieu. Prier aux pieds de la Croix quand la blessure est trop profonde.
Je conclue avec cette parole de Saint Jérôme, affirmant que rien n’est impossible à Dieu : « Il en est plusieurs qui mesurent les préceptes de Dieu à leur faiblesse et non à la force qui fait les saints… »
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