Récompense, vie extraordinaire et perfection ! Voici ce que nous propose Jésus comme idéal à viser dans notre vie de baptisés ! Avec une telle promesse, tout le monde est d’accord, tout le monde signe pour adhérer… Mais lorsqu’il faut mettre la main à la pâte, cela devient bien plus compliqué.
Sur le principe, je sais que je dois aimer, qu’aimer Jésus implique d’aimer mes frères ; mais dans le réel et le quotidien de ma vie, je ne vis pas d’amour et d’eau fraiche et comme st Paul, je peux dire : « Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas » (Rom 7,19).
Thérèse de l’Enfant-Jésus a fait cette expérience humaine d’échec et de réussite dans l’apprentissage de l’amour ; et pourtant elle a écrit : « Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même ». Mais comment donner ? Comment se donner ? Probablement comme elle a fait : en contemplant Jésus. Il a aimé les publicains tout en s’opposant en conscience à leurs attitudes. Il a aimé Pierre en lui pardonnant de l’avoir renié. Il a aimé ces malades physiques et psychiques, sans leur demander plus qu’ils ne pouvaient donner. Je ne sais pas aimer, personne ne sait aimer ; c’est un chemin à prendre ensemble.
« Quand on a que l’amour – Pour tracer un chemin – Et forcer le destin » Jacques Brel 1956
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