Les cendres que nous recevons en ce jour, nous rappellent notre fragilité. Mais elles sont aussi un signe d’espérance. Un dicton dit que le feu couve sous la cendre. En prenant ce chemin de Carême vers Pâques, nous cherchons à ranimer le feu de Dieu qui couve au cœur de notre fragilité.
« Ton Père qui voit dans le secret, te le rendra ». Parler du regard de Dieu est une manière d’exprimer son attention aimante. Toutes nos actions se vivent sous le regard de Dieu, non pour obtenir une récompense, mais pour nous tenir en sa bénédiction (Pouvoir entendre Dieu dire du bien en nous).
La prière, l’aumône et le jeûne sont autant de points de repère pour notre route : une invitation à lâcher nos sécurités et nos enfermements sur nous-mêmes pour faire un pas vers l’autre et le Tout-Autre.
La prière est ouverture du cœur à la présence de Dieu. L’aumône ouvre nos mains face à la fragilité de l’autre. Le jeûne fait le lien entre l’autre et le Tout-Autre. Il inscrit dans notre corps cette faim du Tout-Autre, dont j’apprends à percevoir la présence agissante dans l’autre, particulièrement à travers notre fragilité commune.
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