Prière, aumône, jeûne … Je pense que ce sont trois conditions pour un Carême agrée par Dieu. Et il s’agit pour les trois de les pratiquer secrètement, sans spectacle ni « m’as-tu vu ? ». « Ton Père qui voit dans le secret te le rendra ».
Prier,dans la racine du mot arabe « salat » c’est « sila » : lien. C’est donc ce lien entre deux êtres,un lien d’amour, qui ne peut se faire sans l’Esprit d’Amour. Prier, c’est devenir de plus en plus à l’image et la ressemblance du Bien-aimé, en actes et en paroles.
Le fruit de la prière c’est l’aumône ; et je pense qu’il ne s’agit pas de l’aumône matérielle seulement, mais bien au-delà. Nous savons que les œuvres de miséricorde touchent le corps et l’esprit.
Jeûner est une libération de l’homme et une occasion pour laisser davantage la place à l’esprit, à la dimension spirituelle qui nous lie à Dieu. Or,ce jeûne, quel que soit sa forme matérielle ou autre, a pour but de purifier l’âme de ses attachements et esclavages divers pour faire l’expérience bouleversante de nos saints, pourquoi pas la nôtre aussi : « Dieu seul suffit ».
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