Vivons le carême comme un entrainement à la discrétion : agir, prier, renoncer à la toute puissance dans l’effacement le plus grand. Ne pas faire de bruit, ne pas s’agiter, ne pas se faire remarquer…mais rester bien concentré sur la relation au Père. Il voit et lui seul a besoin de voir. C’est une histoire d’amour entre Lui et chacun de nous.
Le carême est une fête, un temps heureux car il nous recentre sur le Père pour lâcher nos paraîtres, nos dépendances, nos addictions. Et ce parcours commence par un repérage sans condamnation : où en suis-je avec le Seigneur ? qu’est ce qui m’aiderait à le rejoindre ? où est attaché mon cœur ? Télé ? téléphone ? sms ? Whatsapp ? ami ? Netflix ou autres séries ? dépendance affective envers un ami ? besoin de reconnaissance ?…A chacun de repérer ce qui n’est rien, n’est que cendres, destiné à pourrir sans nous mener au Père, sans nous mener à la Vie, à la Résurrection.
Réjouissons-nous dès maintenant car en empruntant un tel chemin, nous pourrons célébrer la Résurrection à Pâques : Jésus Christ est et sera vainqueur en nos vies.