Le Notre Père est la prière des enfants, de ceux qui se reconnaissent enfants de Dieu. « Ne faites pas comme les païens, qui par leurs prières, cherchent à faire plier la divinité à leur vouloir, mais entrer, cultiver un lien de confiance en la bienveillance de Dieu » (v8. 32).
C’est dans ce lien d’amour que nous pouvons puiser la capacité à aimer comme nous sommes aimés, renonçant à retenir l’autre, et parfois nous-mêmes, dans le filet des fautes, manquements, mal (v14-15 Cf Mt 18, 23-35). Pardonner demande de cheminer avec l’autre et soi-même dans la vérité de ce qui nous fonde l’un et l’autre.