« Un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc » (v24).
Deux hommes, deux bâtisseurs de maison…
L’un d’eux est prudent alors que l’autre se montre insensé. Tous les deux s’affairent à construire leur propre maison.
Cette parabole prend figure dans une autre parabole, celle du publicain et du pharisien: deux hommes, l’un est pharisien, l’autre publicain; tous les deux montèrent au Temple pour prier.
L’activité de ces deux hommes semble identique. Mais, il y a une différence fondamentale qui les distingue, une différence qui ne se voit pas de l’extérieur: les maisons et leurs prières respectives ne reposent pas sur le même type de fondation.
Soyons comme le publicain qui peut se comparer à cet homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc. Ses misères, ses péchés et sa fragilité, tous les moments de crise, de pluie et de torrents, ne peuvent ébranler sa maison. Au contraire, ils deviennent des occasions qui le poussent à « habiter » sa maison, être « à l’abri »; en lui s’élève une prière: « L’Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, Mon bouclier et la force qui me sauve, Ma haute retraite et mon refuge. O mon Sauveur! Tu me garantis de la violence » (2S 22, 2-3).
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