Il s’agit encore et toujours d’entrer dans le Royaume de Dieu ! Mais il faut au moins en avoir le désir.
Quel ‘Pass’ faut-il donc pour pénétrer et habiter ce Royaume de l’Amour ? On n’y entre pas en revendiquant des droits, en faisant des invocations qui pourraient être quelque peu intéressées et serviles. Le désir et la confiance déverrouillent les portes et nous introduisent avec sûreté dans la demeure. Mais cela ne suffit pas pour vivre accordé pleinement aux mœurs de Dieu. Il faut sans cesse faire vibrer le diapason de la Parole pour entendre le « La » qui donne le ton, l’entendre à l’intime. Ecouter et entendre, ce n’est pas encore suffisant. L’engagement demeure essentiel. Il faut risquer sa voix, son instrument, oser des airs, des chansons, des modulations, voire ou plutôt surtout, la composition. Et si l’on veut éviter la cacophonie, il est aussi indispensable de discerner la « mesure » qui convient et seul l’Evangile nous le révélera : ‘temps fort’ du don, un autre de l’accueil de la miséricorde, sans jamais oublier ceux du pardon, de la tendresse, des larmes et des rires partagés, de l’émerveillement, du merci. Les mille temps de l’amour ne viendront jamais à bout de l’imagination et de Dieu et des hommes. Tout est bon qui accomplit l’œuvre qui fleure bon le Royaume et exhale son parfum. Amen ! Cela signifie, c’est ‘solide’, c’est le roc sur lequel bâtir nos vies. Il n’est plus qu’à ouvrir nos oreilles, nos yeux, tous nos sens, entraîner nos mains pour le travail, et nous engager de corps et d’âme pour bâtir cette « maison commune » dans laquelle nous pourrons vivre vraiment libres, en enfants de Dieu, et en frères. A notre courage, notre imagination et notre persévérance en ce chemin d’Avent. Avanti, yallah, en avant !
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