Les chapitres 5 et 7 constituent « le sermon » sur la montagne.
Jésus s’est assis en Maître qui enseigne et ses disciples recueillent en eux ces diverses maximes qui feront d’eux des apôtres au quotidien de la vie.
Aujourd’hui nous avons cet étrange verset 6 « ne donnez pas ce qui est sacré aux chiens… ne jetez pas vos perles devant les porcs » Deux animaux impurs dans la loi de Moïse.
Jésus nous a pourtant averti de nous méfier de nos catégories « sacré et impur. » Nous avons facilement tendance à placer dans la catégorie « impur » ceux qui ne pensent pas comme nous.
Ceux qui sont de l’autre côté du mur de nos convictions.
Peut-être que nous pourrions trouver une réponse pour nos jugements dans le verset 12 que la liturgie nous présente aujourd’hui. La règle d’or pour nos manières de voir et d’agir dans nos vies.
« ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous , faites-le vous mêmes pour eux » .
« Oui, mon chemin d’humanisation passe par l’aide au chemin d’humanisation de l’autre. En plus d’être avec lui, mon prochain, je dois chercher à me trouver à la bonne distance de lui, à le respecter pour l’aider à advenir lui aussi sur son chemin de singularité… » ( le jardinier de Dieu.)
Jésus poursuit ses « recommandations » . « Entrez par la porte étroite… large est le chemin. »
Les deux images s’enchaînent. Le chemin est l’image de la vie, de cette vie qui s’écoule dans le cours du temps,comme une marche incessante jusqu’à ce qu’elle ait atteint une certaine limite. Et la limite sera peut-être cette porte large et facile ou la porte étroite qui même à la vie.
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